Étudiants de 2e et 3e cycles


Suggestions générales

Il se peut que tous les points ci-dessous soient évidents pour vous, mais ils ne le sont pas pour de nombreux étudiants. Ces suggestions sont basées sur ma propre expérience comme étudiant de 3e cycle et comme professeur. J’ai aussi considéré des conseils de collègues avec qui j’ai parlé de la vie académique.

  • Une des différences principales entre les études de 1er cycle et les études de 2e ou 3e cycle est l’autonomie attendue des étudiants. Par exemple, si vous avez besoin d’envoyer un courriel à votre professeur avec des questions simples qui peuvent facilement être trouvées ailleurs, vous n’êtes pas autonome.

  • Les idées originales et créatives sont essentielles dans les études de 2e et 3e cycles, vu qu’elles nous permettent de mieux comprendre un sujet particulier. Donc, la première chose à faire est de trouver un sujet de recherche qui vous intéresse ; et, après, définir le problème sur lequel vous voulez concentrer vos efforts. Votre directeur d’études aura certainement un rôle important ici, mais c’est définitivement votre recherche. Voyez que les priorités ici sont très différentes de celles du 1er cycle : votre recherche doit étendre les limites d’un domaine scientifique, et cela est un grand défi.

  • Organisez vos activités et votre plan de recherche dans un calendrier, et organisez votre temps en fonction de cela. La discipline est très importante pour exécuter vos études, et son absence est peut-être une des raisons principales pour laquelle de nombreux étudiants ne terminent pas leurs projets de recherche.

  • Comprenez qu’il y aura des jours productifs et des jours improductifs. C’est complètement normal, mais assurez-vous qu’il y ait un équilibre entre les deux.

  • Parlez à vos collègues. Une maîtrise ou un doctorat peut être solitaire parfois (cela ne doit pas être surprenant). Plusieurs difficultés dans nos études seront psychologiques (pas intellectuelle). Par conséquent, il est sain de participer à des activités non académiques.

  • Trouvez les sujets brûlants dans votre domaine. Il existe de nombreux bons sujets, mais ils ne seront pas tous suffisamment intéressants. Parfois, un sujet brûlant est, en réalité, une combinaison de thèmes différents.

  • Réfléchissez à comment étendre votre sujet de recherche dans le futur. Pouvez-vous travailler dans le sujet sous plusieurs angles ? Ou sera-t-il complètement exploité à la fin de vos études ? C’est une question importante parce que vous voulez avoir un programme de recherche cohérent, où les sous-thèmes sont idéalement connectés.

  • Pensez à vos plans professionnels. Voulez-vous poursuivre une carrière académique ? Pour maximiser vos chances de succès, il faut déterminer quelles options vous intéressent après la fin de vos études.

  • Allez à des conférences. Les grandes conférences sont excellentes pour améliorer votre CV, même si elles ne sont pas nécessairement les meilleures options pour les feedbacks. Les petites conférences, par contre, peuvent vous donner l’occasion de connaître les travaux des autres chercheurs et de leur parler sur vos projets de recherches d’une façon plus informelle. En plus, ces conférences sont généralement plus spécifiques (un grand avantage). Dans votre CV, l’idéal est un mélange de ces deux types.

  • Faites connaissance avec des étudiants qui ont déjà conclu leurs études de 2e ou 3e cycle dans votre domaine d’intérêt. Découvrez ce qu’ils ont fait durant leurs études, où ils ont publié leurs articles, et à quelles conférences ils sont allés. Cela vous donnera une bonne idée de ce que vous devez faire pour maximiser vos chances de succès plus tard.

  • Surtout, prenez des décisions informées. Parlez avec votre directeur d’études des conférences et revues appropriées à votre recherche et à votre niveau. Faites attention aux nombreuses revues prédatrices. Si vous voulez poursuivre une carrière académique, informez-vous tôt sur le marché du travail afin que vous puissiez évaluer le meilleur plan d’action.

  • Créez un site web et cultivez votre présence professionnelle en ligne (par exemple, ORCID, Google Scholar, OSF). Vos matériaux doivent être accessibles, et un site web est la meilleure option pour les héberger. Aujourd’hui, c’est très facile de créer un site web professionnel.

  • Apprenez à utiliser les outils avancés de Microsoft Word pour que vos documents aient un aspect professionnel. Alternativement, apprenez à utiliser \(\LaTeX\) (plus informations ici).

  • Apprenez à gérer votre bibliographie (par exemple, EndNote, Mendeley, etc.). \(\LaTeX\) est une autre option. Ne sous-estimez pas l’importance de documents d’apparence professionnelle.


« As a grad student, you have no service expectations. You don’t serve on admissions, gen-ed, hiring, or other regular or ad hoc committees. You don’t have to referee papers for peer-reviewed journals. You don’t march in graduation ceremonies or help hire new faculty. […] you aren’t required to publish. You certainly should publish […], but publishing isn’t a requirement for you to graduate with a 4.0 GPA and glowing letters of recommendation. This brings me to some stark advice. If you find that you hate grad school, if you find everything you do to be a massive struggle, […] you should consider quitting. It doesn’t get easier. You will never have less expected of you and never face less pressure than you will as a graduate student. »

Brennan (2020, pp. 63–64)

Quelques liens utiles


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Les références

Brennan, J. (2020). Good Work If You Can Get It: How to Succeed in Academia. JHU Press.
Wapman, K. H., Zhang, S., Clauset, A., & Larremore, D. B. (2022). Quantifying hierarchy and dynamics in US faculty hiring and retention. Nature. https://doi.org/10.1038/s41586-022-05222-x